La photographie au service de la mise en valeur d’un territoire
Aujourd’hui, je vais vous parler de deux reportages photos que j’ai réalisés, très différents malgré leur ressemblance sur le papier. Il s’agit de reportages pour des collectivités territoriales. Dans les deux cas, l’objectif était de mettre en valeur le territoire et ses lieux emblématiques, sous de multiples angles et points de vue, en intégrant à chaque fois des figurants.
Bien qu’ils aient un objectif général similaire, la manière dont j’ai procédé a été bien spécifique.J ’ai trouvé qu’il était alors intéressant de mettre en parallèle ces deux expériences.
Je vais donc vous parler dans cet article des reportages photos que j’ai réalisés pour le compte de l’Agence de Développement Touristique Gironde Tourisme et de l’Office de Tourisme du Vals du Dauphiné, et tout particulièrement des compétences qu’il m’a fallu mettre à profit pour obtenir des clichés de qualité dont je suis fier aujourd’hui, et qui sur tout ont donné entière satisfaction à mes clients
Efficacité, polyvalence et adaptation: mes atouts pour mettre en valeur votre territoire.
J’essaie toujours d’apporter cet œil neuf, mon regard de photographe «expérimenté» et créatif par des prises et points de vue qui surprennent mes clients. Car, c’est bien ça mon métier : surprendre. En particulier, j’apprécie tout particulièrement capturer les sujets au sein de l’environnement–prendre du recul pour dévoiler l’immensité de la Nature. Ne pas connaître le territoire, avant le shooting, est souvent positif: cela permet des images sans apriori, et une plus grande curiosité. J’ai, au fil des années, aiguisé mon œil et propose aujourd’hui à mes clients des photos créatives et artistiques.
Mon efficacité, mon adaptation à leurs exigences/ souhaits ainsi que ma polyvalence sont très appréciées.
Je suis en effet capable de traiter diverses thématiques:portraits, paysages, sport, patrimoine, etc. Pour mettre en valeur un territoire, c’est un vrai atout.Mes clients n’ont pas besoin d’avoir plusieurs photographes. Un seul très bon leur suffit!Enfin, je suis spécialiste de prises de vue aériennes par drone, une compétence qui est de plus en plus recherchée par les territoires, car elle permet d’obtenir des photos très dynamiques.
En amont du shooting.
Pour déterminer les lieux où je vais emmener mes figurants, je fais toujours une première recherche sur Internet. Quels sont les lieux incontournables à photographier ?
Par rapport au brief, j’essaie de réfléchir aux typesde photos que je vais proposer et aux lieux insolites que je peux photographier. Les médias sociaux peuvent alors être une bonne source d’inspiration, surtout pour des clichés originaux.Il m’est également indispensable de me plonger dans l’univers graphique de mon client.Avec quels figurants?
Une fois que j’ai défini le type de photos que je vais capturer, je détermine le planning dans les grandes lignes, pour pouvoir m’organiser au mieux par la suite.Avec des figurants, le planning est forcément plus «light», afin de ne brusquer personne. Généralement, 3 à 4 spots proches sont réalisables avec des figurants. Contre une dizaine sans.
L’organisation et la préparation sont essentielles. J’essaie de me préparer bien à l’avance afin de gagner du temps et d’être plus efficace durant le shooting.
Durant le shooting.
Avant de commencer un shooting, je présente aux figurants l’objectif du reportage et le type de photos que nous allons faire. Je leur demande ce qu’ils aiment faire et attendent de cette journée.
Une fois sur place, l’appareil photo en main, je fais toujours plusieurs essais, avec des perspectives variées.
Avec les figurants, je suis semi-directif: j’aime bien leur demander leur avis pour obtenir du naturel, de la spontanéité. S’ils ne se sentent pas à l’aise avec ce que je leur demande, je ne les force pas. Pour qu’ils soient plus confiants, je vais les rassurer au maximums ur le rendu et l’utilisation des clichés.
La prise de photos au sol et avec drone se fait en simultané. D’une part, parce que cela me permet de gagner du temps; et d’autre part, parce que c’est la condition sine qua non pour obtenir de belles photos harmonieuses. En effet, si je ne les prends pas à la même heure, je n’aurai pas la même luminosité et n’obtiendrai donc pas le même rendu.
Quelles compétences pour prendre des photos «Humaines»dans des paysages naturels ?
Les objectifs et contextes étant différents, j’ai dû mettre en avant des compétences diverses pour ces deux reportages.
Pour le reportage photo dédié à la valorisation du territoire des Vals du Dauphiné, l’objectif était de produire des photos qui donnent envie dedécouvrir cette région, en prenant en photo des personnes en action: touristes en train de faire de la randonnée, du vélo, de s’adonner à une activité sportive ou culturelle, de visiter un château, une église…
L’Agence de Développement Touristique de Gironde souhaitait tout autre chose. En 2020, elle me contacte dans le cadre d’un marché public et me demande de prendre des clichés insolites, drôles, décalés pour leur magazine Pulpe et leur communication dédiée à l’œno-tourisme; l’idée était de produire des clichés bien différents de ce que l’on a l’habitude de voir.
Pourquoi ces clients ont retenu ma candidature ?
Voici des éléments de réponse…
L’art d’improviser quand on est photographe: une compétence à maîtriser.
Dans le Vals du Dauphiné, certains lieux étaient définis à l’avance, comme par exemple le château du Châtelard (Montagnieu) ou le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Mais un photographe prône se contente pas de prendre des photos de lieux emblématiques. Il essaie de prendre des clichés originaux.
Je connaissais déjà certains lieux, car ce n’était pas mon 1er reportage là-bas. J’ai donc naturellement choisi d’emmener les figurants dans ces endroits en particulier, car je savais que l’environnement m’aiderait.
Une fois sur place, on improvise toujours un peu ! L’essentiel, c’est de parvenir à trouver les bons points de vue (au sol ou avec le drone)en fonction notamment de la lumière du jour, mais aussi des éléments qui composent la photographie, des contraintes du jour. Cette polyvalence est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai remporté ces deux marchés publics.
Avant le premier shooting avec figurants, j’ai profité des autres shootings prévus pour effectuer les repérages, afin de m’imprégner de l’atmosphère des coins et recoins que je découvrais pour la première fois.
J’ai réfléchi aux divers contextes, aux mises en scène, à ce que j’allais faire faire à mes sujets… Une liberté qui est intéressante pour un photographe.
Dans le cas du shooting en Gironde, j’ai dû totalement improviser.
Des photos insolites, drôles, décalées, qu’on ne voit clairement pas partout, voilà ce que l’Agence de Développement Touristique de Gironde souhaitait obtenir.Il m’a fallu trouver des idées de mise en scène, un peu comme si on était dans un film, et que les personnages s’éveillaient sous nos yeux. Raconter une histoire à travers un cliché.
Faire sourire, voire rire. Jouer sur l’humour pour valoriser le territoire girondin.
En général, j’aime beaucoup travailler à l’instinct pour capturer l’instant. La spontanéité est pour moi un élément essentiel pour qu’une photo soit réussie.
Savoir sortir de sa zone de confort et s’adapter, des qualités essentielles pour un photographe.
Pour les photos en Gironde, je suis clairement sorti de ma zone de confort. Prendre des photos vraiment insolites, c’était une grande première pour moi !
Ne connaissant pas le territoire et disposant de seulement deux journées en tout pour réaliser l’ensemble des photos, j’ai dû faire preuve d’efficacité et trouver des idées très rapidement. J’ai également dû m’adapter aux conditions météo qui n’étaient pas très favorables.